spy & old man ~ pv. Souvenirs Euphoriques

Messages : 10 Date d'inscription : 15/04/2020

spy & old man. avec Bonhomme de Chemin & Souvenirs Euphoriques +

Faux espoir qu'il eu, le gros matou. Il avait osé penser pouvoir être libre aujourd'hui et donc pouvoir s'entraîner et tenter de combler ses lacunes. Mais, apparemment, son chef avait une autre idée en tête pour le mercenaire. Bonhomme de Chemin avait bien des devoirs avec ce rang tout particulier et l'un d'eux était d'espionner les autres clans de temps à autres. Tâche dangereuse mais nécessaire d'après lui. En bon toutou, l'imposant matou hocha la tête et se retira, sachant ce qu'il lui restait à faire. Heureusement pour lui, il avait encore quelques heures devant lui pour chasser un peu. Ça lui permettrait de se dégourdir, il n'avait pas dormi de la nuit et avait besoin de se réveiller pour être d'attaque. Le guerrier riverain s'étira et mangea une unique proie, il en remangera une en rentrant, se disait-il. Le grand félin se mit en route mais fut accosté par deux apprentis voulant perfectionner leurs techniques de chasse. Pas mécontent de cette proposition, il accepta et les accompagna jusqu'à un coin d'eau où le courant n'était pas trop fort. Quelques heures passèrent et malgré quelques difficultés au début, les petits s'en sortirent plutôt bien. Lui, habitué, avait chassé deux poissons et un gros rat d'eau. Ça fera l'affaire.

Ordonnant aux plus jeunes de décamper, il prit la tête du tout petit groupe et rentra au camp la gueule chargé de proies. Les novices furent félicités et le mâle osa même leur lancer un "c'est bien" qui eu l'air de les ravir. Soufflant, il jeta un regard au ciel, il allait bientôt être l'heure de partir. Avant d'espionner, c'était tout un travail de concentration et de préparation que Bonhomme de Chemin effectuait. Réfléchissant à quel chemin emprunter pour ne pas être repéré, à où il allait se recouvrir de boue pour cacher son odeur et surtout une préparation psychologique au combat, on ne sait jamais. Avalant un maigre poisson pour le caler jusqu'au coucher du soleil, il s'étira longuement et son regard changea. Il s'était mit dans la peau d'un mercenaire, il allait exécuter les ordres : ne pas hésiter à employer tous les moyens nécessaires pour réussir la mission. Il sortit du camp en prévenant son meneur de son départ et ne se pressa pas. Il passa par les quatre chênes, longeant les frontières avec le Clan du Tonnerre. Puis, il s'arrêta au Chemin du Tonnerre. Il y resta un petit moment pour que son odeur sois recouverte par les effluves nauséabondes des monstres, ça permettrait de le cacher le temps qu'il atteigne son prochain point.

Il savait qu'à cette heure-ci il n'y avait quasiment aucune patrouille, il avait l'habitude d'espionner le Clan de l'Ombre c'était le plus simple à vrai dire... Se dépêchant d'atteindre le marécage, il plongea dedans sans hésiter. Dorénavant, il était parfaitement camouflé. Il enleva le surplus de boue en se secouant et s'avança plus profondément dans les terres ennemies. Il se rendit à la Grande Pinède, l'endroit le plus sombre de toute la forêt sans doute. Son regard perçant était heureusement habitué à la nuit, grâce à ses insomnies répétitives. Bonhomme de Chemin marqua une pause lorsqu'il entendit des éclats de voix. Le souffle coupé, il tendit l'oreille. Ce n'était que deux apprentis, ils s'en allèrent rapidement. Continuant son chemin, il essaya de s'approcher tant bien que mal de quelques chats pour tenter de déceler des bribes de conversations, mais rien qui change de l'ordinaire. Le Clan de l'Ombre était toujours une anarchie. Le ciel s'embrasa un peu, le soleil allait bientôt se coucher mais il voulait rester encore un peu. Mais d'un seul coup, sans qu'il s'y attende, il fit face à un vieux matou. Le mercenaire gonfla son pelage couvert de boue, le rendant deux fois plus gros qu'il ne l'est déjà. Il était d'ailleurs bien plus imposant que le chat en face. La voix rauque, il lui expliqua :

« Je n'ai pas spécialement envie d'en arriver aux griffes, mais j'ai pour ordre de le faire si ça venait à dégénérer. Vas-tu ouvrir ta gueule ou pas ? »

Il ne sait pas vraiment s'il prendrait le risque de le laisser s'échapper. Mais, de toutes façons, personne ne le croirait, c'est un ancien après tout, il peut très bien avoir rêvé... Non ?

kyro. 017 ldd

Messages : 11 Date d'inscription : 25/03/2020

► Zombie

→ Des crocs, qui ont été usés par le temps, vinrent se planter dans le corps d'un pauvre mulot. Les apprentis lui avaient apporté plusieurs proies aujourd'hui, une dizaine sans doute. Etait-ce son ancien rang qui faisait qu'il était aussi respecté ? Etait-ce son caractère qui faisait en sorte que les apprentis le craignaient ? Il ne saurait le dire, cependant, ça lui conférait une certaine flatterie. En effet, lorsqu'il était plus jeune, il n'était guidé que par les missions que l'on pouvait lui attribué, que par la vie que son rôle lui offrait. Il ne pensait jamais réellement à lui. En fait, il a toujours eu l'impression que sa vie ne méritait ni d'être contée, ni d'être imaginée. Il n'était qu'un matou ayant suivi des ordres après tout, qu'un chat qui ne suivait qu'un chef malgré sa haine envers lui. Il avait survécu car il n'avait pensé qu'à se battre, mais surtout anéantir les obstacles présents face à lui. S'il avait aimé ? Il ne saurait le dire.

En réalité, il se souvenait parfaitement d'une chatte dont il avait éprouvé une certaine attirance : une chatte riveraine. Elle venait de cette terre où les bipèdes habitaient, cette terre où il n'avait osé poser une patte. Mais cette chatte avait tenté de pénétrer sur les terres des clans, espérant pouvoir vivre une vie parfaite. Alors, il l'avait rencontré. Ils avaient combattus, puis finalement elle était partie. Elle était revenue plusieurs fois et ils avaient combattus plusieurs fois. Mais une chose est sûre, il y eu aussi d'innombrables mots cités. Ils avaient discuté. Ils avaient copulé aussi, mais cela et heureusement pour la chatte, elle ne put tenir des chatons du lieutenant en elle. Et c'est grâce à elle, ou à cause d'elle, qu'il comprit sa stérilité. Il n'aurait jamais d'enfants. Alors à quoi bon survivre pour lui s'il n'a aucune histoire à raconter ? Non, c'était totalement inutile. C'est pour cela qu'il ne pensa plus jamais à lui après ce jour. Il n'était qu'un objet aux mains de grands guerriers, qu'un lieutenant que l'on manipulait telle une marionnette et il acceptait parfaitement sa condition.

Cependant, aujourd'hui c'était différent : aujourd'hui sa renommée était tombée aussi facilement que son pelage retombant après une brise matinale. Il était un Ancien, un chat lambda, quelqu'un que l'on oublie facilement. Son rôle de lieutenant était parti, il n'était plus rien. Le combat ? Il ne pouvait plus y prendre part aujourd'hui. Il en était parfaitement conscient. En effet, son corps se mourrait petit à petit et donc il ne pourrait relever la patte pour achever quelqu'un. La seule personne qu'il achèverait grâce à cette patte serait lui. Il mourrait sous sa propre patte, il en était parfaitement convaincu aujourd'hui. Finalement, le chat arracha la tête du mulot et l'avala rapidement. Sa faim rassasiée, il posa un regard autour de lui. Il était seul dans la tanière des Anciens ... Logique, il n'était que l'unique Ancien de ce clan. Tous les autres étaient morts au combat, il ne comprenait réellement pas pourquoi on l'avait laissé en vie. Le méritait-il réellement ? A dire vrai, il s'en moquait.

Délicatement, le chat s'étira en tentant de ne pas réveiller une douleur ancienne. Il avait déjà bien assez mal, il ne voulait l'avoir encore plus. Son physique souffrait davantage, de mois en mois, de jour en jour, comme s'il dépérissait à chaque heure et ça terrifiait réellement le chat bicolore. Finalement, il sortit de sa tanière. Le Soleil s'était couché. Combien de temps avait-il dormi à l'écart des autres ? Il refusait de le savoir. Lorsqu'il distingua que le clan était vide, un petit sourire furtif naquit sur ses babines. Il détestait se balader alors que les chats étaient de sortie : ils le regardaient tous avec de la pitié. Soudain, un bruit se fit entendre à sa droite et malgré son physique mal en point, il eut tout de même un geste vers l'origine du bruit. Alors, malgré son âge, elle n'hésita pas une seule seconde pour s'y diriger. A cent dix lunes, il se moquait pas mal de la mort. Alors, il s'y approcha avec courage, ou débilité, c'est à qui veut le voir.

Son regard se porta sur un chat gonflé d'orgueil et de méchanceté. Un sourire mystérieux naquit sur ses babines tandis qu'il s'approchait de ce grand mâle. D'où venait-il ? Il ne le saurait puisque son odeur d'origine était cachée par la boue. Pourquoi était-il là ? L'ancien lieutenant s'en foutait royalement. Allait-il tuer Rêve ? Ce serait une bonne chose vu la débilité de ce chat. Finalement quand le chat prononça ses paroles, il eut un grand rire qui le plia au point que ses yeux s'humidifièrent. Le tuer car il aurait " ouvert sa gueule " ? Pauvre chat idiot. Il se foutait pas mal de crever. Il avait côtoyé tellement longtemps la mort qu'il serait presque soulagé qu'elle le prenne dans ses bras.

" Ouvrir ma gueule ? Et pourquoi faire ? Pour signifier qu'un chat crasseux a perdu sa route sur nos terres ? Ce serait inutile. Par contre, je peux te raccompagner chez toi, si tu veux. "

Messages : 10 Date d'inscription : 15/04/2020

spy & old man. avec Bonhomme de Chemin & Souvenirs Euphoriques +

La carcasse qui titubait vers Bonhomme de Chemin était famélique, poisseuse et elle représentait à elle seule le mot "vieillesse". Le bicolore qu'était son interlocuteur était le pur contraire du Mercenaire. Peut-être fut-il un temps où le vieux mâle était dans la force de l'âge et peut-être même qu'à cette époque il faisait la taille de l'espion, mais actuellement c'était bien ridicule à observer. L'imposant crème toisait de toute sa hauteur l'Ancien qui semblait bien se moquer de lui. Comment peut-on être aussi aigri à un âge aussi avancé ? Se demandait le riverain. Le tableau qu'affichait les deux étaient hilarant, l'un couvert de boue dégageait une aura agressive et l'autre vieillard semblait n'en avoir strictement rien à faire. Quelle humiliation. Le rire rauque que lâcha le noir et blanc eu l'effet de faire froncer le museau au matou boueux. Les yeux humidifiés par son fou rire, il afficha un étrange sourire carnassier. L'obscurité qui régnait à cet endroit rendait l'ambiance particulièrement pesante. Lorsque la voix de son adversaire raisonna à travers la Grande Pinède, Bonhomme de Chemin cru un instant le connaître :

« Ouvrir ma gueule ? Et pourquoi faire ? Pour signifier qu'un chat crasseux a perdu sa route sur nos terres ? Ce serait inutile. Par contre, je peux te raccompagner chez toi, si tu veux. »

Affichant une mine neutre, le Mercenaire rit intérieurement de la façon dont l'Ancien jouait l'innocent. Plus il l'observait, plus il avait l'impression de connaître cet ombreux. Mais qui pouvait bien être aussi vieux et avoir ce physique ? Du haut de ses quarante huit lunes, le crème en avait vu des chats, mais cette vieille carcasse semblait bien plus particulière qu'un félin lambda. Le minet s'avança un peu pour l'examiner de plus près. Lorsque la vérité le frappa, il en fut pour le coup un peu surpris.

« Souvenirs Euphoriques... L'ex-Lieutenant du Clan de l'Ombre. Le temps ne t'a pas épargné, toi qui était si bon guerrier. »

Il fut une époque où, effectivement, Souvenirs Euphoriques était un combattant particulièrement redoutable dû à ses stratégies militaires et son ambition sans limite. Au fond, il ressemblait à Étoile d'Ébène, sauf que l'un a réussi à être chef, l'autre non. Après tout ce qu'il a vécu, c'était une sacrée destinée que lui avait imposé le Clan des Étoiles. Il devait geindre de colère en voyant son Clan dans une telle position. L'Ombre autrefois si puissante et redoutée n'était plus. Bonhomme de Chemin comprenait à présent mieux pourquoi le vieux matou ne semblait pas être effrayé par ses menaces, il était à un âge où la mort n'était qu'un mot parmi tant d'autres et ne faisait plus le moindre effet. L'imposant n'oublia cependant pas pourquoi il était ici, il avait une mission et il comptait bien en faire un succès, comme l'avait ordonné son chef. Humant discrètement les alentours, il ne sentait la présence de personne d'autre et ne percevait dans les pupilles vides du mâle aucune raison pour qu'il le dénonce.

Il était pratiquement sûr que le bicolore trouvait l'arrivé au pouvoir d'Étoile du Rêve complètement idiote. Souvenirs Euphoriques aurait sans doute fait un meneur plus... fort. Mais, il n'était pas dans les habitudes du Mercenaire de juger, peu importe que le chef de l'Ombre sois jugé par d'autres, il n'en restait pas moins un chef et donc une menace potentielle. La gloire de Souvenirs Euphoriques était passé et cela rappela au Mercenaire que ça allait forcément lui arriver, un jour ou l'autre. Bonhomme de Chemin étudia son interlocuteur avant de reprendre subitement la parole, chose qu'il faisait rarement mais la situation l'obligeait à le faire :

« Je connais tes talents de stratège. Je te sais intelligent et ça n'a pas du se perdre avec l'âge. Tu sais pourquoi je suis là bien que tu ne saches pas qui je suis. »

S'asseyant face à lui, il comptait partir dans peu de temps, peut-être même qu'il l'accompagnera, s'il le peut, pour qu'ils puissent discuter un peu plus loin. La boue qui recouvrait son pelage commençait à démanger le maniaque qu'il était...

kyro. 017 ldd

Messages : 11 Date d'inscription : 25/03/2020

Spy & old man ft Bonhomme de chemin

► Ma jolie

→ En réalité, depuis qu'il était tout petit, Souvenirs avait toujours eu un objectif : devenir bien plus fort qu'il ne l'est actuellement. Bien sûr, au tout début, il eut énormément de mal à le devenir. Il n'était que le membre d'un clan, il ne faisait pas parti de l'Elite, il n'était pas le meilleur, et pourtant il avait réussi. Pourtant, il était devenu un guerrier dont tous les vieux chats pourraient se souvenir. Oh bien sûr, il aurait pu devenir un grand meneur, mais le pouvoir du trône ne l'a jamais réellement intéressé. La couronne, les vassaux ou tout simplement le siège en velours n'étaient pas du tout son délire. En effet, il aime défendre son territoire, il aime défendre les plus démunis mais le fait d'être posé sur un trône, de donner des ordres et d'envoyer des chairs à canon ne faisaient pas du tout parti de ses principes.

Cependant, aujourd'hui c'est totalement différent : aujourd'hui, il n'est plus qu'un vieux croulant devenu invisible aux yeux de tous. Pourtant, si ils savaient. S'ils savaient tous ce qu'il avait pu être, qui il était devenu au fur et à mesure des années. Bien sûr, il n'est pas de ces chats qui se vantent de leurs oeuvres, qui se vantent de leurs exploits guerriers. Il est fier de ce qu'il a pu offrir au clan, c'est certain : il est fier de l'avoir sauvé de plusieurs attaques, fier d'avoir offert à plusieurs apprentis des leçons presque parfaites, mais surtout, très fier d'avoir été aux côtés de meneurs/meneuses. Bien sûrs, ils ne furent pas les plus doux, les meilleurs, mais ils permettaient d'améliorer son expérience. Mais aujourd'hui, c'est différent : aujourd'hui, il n'est qu'un Ancien racontant des vieilles histoires.

Un sourire furtif naquit sur ses babines, tandis qu'une petite lueur apparut dans son regard. Il apparaissait comme aigri aux yeux de tous, mais il demeurait tout de même un grand guerrier avec un certain ego et donc, oui, ça l'avait rendu fier que le chat inconnu l'ait reconnu. Donc sa renommée était bien plus forte qu'il ne l'aurait cru ... Tout le monde avait parlé de lui, les vieux chats avaient parlé de lui aux plus jeunes. C'était absolument parfait. Sa carrière de lieutenant avait bien plus d'importance que sa propre vie, il avait réussi à la rendre assez limpide pour que tout le monde en parle. Oh oui, il était véritablement fier de cela. Il était fier de devenir quelqu'un de très important aux yeux de tous, quelqu'un qui était devenu une véritable légende.

" A croire que ma carrière fut plus importante que ma propre vie ... Mais sache que le temps fait beaucoup de dégât, sur n'importe qui. "

Souvenirs se rappelait parfaitement de toutes ces années où il a été lieutenant : il se souvenait parfaitement de toutes ces batailles qu'il avait réalisé, de ces chats qu'il avait vu tomber au nom d'un idéal qu'ils ne connaissaient pas. Il avait hurlé de joie, il avait hurlé de peine, il avait pleuré de joie, il avait pété des câbles, il avait finalement accepté la défaite. Mais une chose est sûre, il a été réellement fier de sa carrière. Il était fier d'avoir ramené des chats vivants dans son camp, fier que ses meneurs lui aient confié des missions que personne ne pouvait réalisé. Oh oui, il avait eu une vraie carrière que peu de chats pouvaient se vanter avoir. Finalement, il avait vu les années passer, il a sentit ses forces le quitter et il avait fini par accepter de rendre son tablier.

Mais en rendant ce tablier, il n'aurait jamais imaginé de la tristesse de sa vie actuellement. En effet, en étant devenu un Ancien, il voyait beaucoup plus la mort. Il n'imaginait plus du tout l'avenir comme il le faisait auparavant, il ne rêvait plus d'un objectif, non il sentait plus particulièrement la main de la mort venir caresser son poil. Il entendait son rire au creux de son oreille, tandis qu'elle lui voilait progressivement les yeux. Oui, elle l'attendait avec impatience. Mais il ne voulait pas la rejoindre maintenant, pas toute de suite. Il avait cent dix lunes, maintenant, certes, mais il n'était pas encore prêt à rejoindre les Etoiles. Bien sûr, il n'avait plus grand chose à accomplir, il en était bien conscient, mais il se sentait encore bien en vie.

Finalement, son regard se déposa sur le mâle qui venait de s'asseoir en face de lui. Il savait parfaitement pourquoi il était là, le bicolore n'était pas un idiot mais surtout, son âge lui permettait d'avoir connu pas mal de choses. Il avait connu tous les rôles présents dans un clan, en réalité : que ce soit du mercenaire au simple chasseur, du guerrier à l'apprenti ou du guérisseur au meneur. Il ne redoutait aucun chat, c'était une chose certaine. C'est pourquoi, il s'approcha petit à petit du chat et s'allongea calmement sur le sol, la queue allant de droite à gauche sur le sol et plongeant son regard dans celui du plus jeune.

" Pour être honnête avec toi, je me moque pas mal de ton identité. Et puis en tant que mercenaire ou espion tu ne me la donneras pas, n'est-ce pas ? Et oui je sais pourquoi tu es là, c'est pour cette raison qu'on restera ici tous les deux et que tu ne passeras pas dans le camp. "

Ce n'est pas une menace, ni un ordre, seulement une promesse. Ce chat semblait beaucoup plus grand que lui mais il était hors de question qu'il le laisse passer.

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